D’après les archives, on a une idée assez précise de ce qui transitait sur la Loire, notamment avec les quantités qui partaient du port de Digoin
Ainsi en 1852 au départ du port, on avait 51 787 t à la descente mais rien à la remontée.
Marchandises | Tonnage |
Houille et Coke | 42179 |
Vins | 3592 |
Verres, Vitres,Bouteilles Poteries | 1578 |
Fer | 2237 |
Matériaux Divers | 1452 |
Bois | 61 |
Articles Divers | 688 |
TOTAL | 51 787 |
Au port de Decize, on comptabilisait alors 112 789 t de marchandises sur la même année
Il est bon de rappeler que la circulation des bateaux se faisait par
- Bras d’hommes
- Chevaux
- Vapeur
- Voile
suivant l’état des eaux.
La descente de la Loire de Roanne à Briare durait 6 jours qui pouvaient se réduire à 5 jours en cas de crue favorable.
La Loire est imposée au droit de navigation, au profit du Trésor.
Ce droit s’exerce tant sur la navigation fluviale que sur la navigation maritime.
La perception s’opère, en ce qui concerne la navigation fluviale, conformément à la loi du 9 juillet 1836 et d’après le tarif général fixé pour les rivières par l’ordonnance du 27 octobre 1837.
Les distances légales servant de base au calcul du montant du droit à percevoir, proportionnellement au parcours, ont été déterminées ainsi :